mercredi 27 avril 2011

C'est fini !


Voilà ! Le Rockrider 5sp est enfin monté !
Bon, c'est vrai, depuis le début du projet, deux mois se sont écoulés... Entre les soucis de peinture, les pièces à commander, les problèmes de vis, tout n'a pas été rose. S'ajoute en plus le problème du disque Tektro trop large pour les étriers Avid, ce qui m'oblige à récupérer les disques de la filiale de SRAM qui étaient encore sur mon RR 8.1, et pour ce faire, il fallait des nouveaux disques, mais comme je comptais aussi changer de roues un jour pour des modèles Shimano à fixation Centerlock, je ne pouvais pas anticiper l'achat de disques sans procéder à l'acquisition des roues, et je ne voulais pas non plus utiliser les Tektro sur le 8.1 qui mérite du matos "noble" (sans faire injure aux Tektro, qui sont très bien), d'où recherche de nouvelles roues, recherche de nouveaux disques Centerlock, etc, etc...

Je me complique la vie, hein ? Que voulez-vous... Quand on est passionné... ;)

Je rassure tout de suite les plus sceptiques : normalement, on ne met pas deux mois à monter un VTT ! Sauf si on est maniaque comme moi. Donc, tout projet du type "RR 5sp" peut largement se terminer en une semaine ou deux.

Quoi qu'il en soit, la "bête" est enfin prête pour son petit baptême du terrain ! Il ne reste plus qu'à lancer le test. Rapport au prochain épisode...

dimanche 10 avril 2011

La coupe des vis


Il y a des jours comme ça où la seule chose qu'on trouve à dire est "Arrrrrrrrrgggghhh !!". Le jour où j'ai monté les disques Tektro est un de ceux-là.

Lors de la fixation des vis, les disques étant des modèles à 6 trous, je n'avais pas remarqué que l'une d'elle présentait une usure plutôt importante. Et elle n'était plus capable de résister qu'à une seule phase de vissage ou de dévissage par le tournevis en étoile.
Malheureusement, cela a donc signifié qu'une fois vissée, il était devenu impossible de la dévisser, le tournevis tournant dans le vide.

J'ai essayé plusieurs choses pour la retirer : l'utilisation d'une clé Allen de 4 (qui était finalement juste un poil trop large), l'utilisation d'une clé en étoile de 30 (trop grosse), l'utilisation d'un tournevis plat coincé entre les "parois" de la vis (ce qui m'a valu de tordre deux tournevis), un mouvement du disque qui entraînerait éventuellement la vis (mais le disque ne pouvait pas bouger)...
Finalement, après quelques jours à m'arracher les cheveux, et à quelques encablures d'une résignation, l'illumination me vint : et si je sciais la vis sur tout son diamètre pour utiliser un gros tournevis plat ?


Je me saisis d'une scie à métaux de 12, scie la vis en protégeant le disque (ce serait bête de l'abîmer), use d'un gros tournevis plat, et... Victoire ! La vis tourne !!
Il ne me reste plus qu'à la retirer et à la remplacer par une autre en meilleure état (que j'avais sous le coude).

Voilà, c'était la parenthèse "vis" : si vous aussi avez coincé une vis dans votre disque, munissez-vous d'une scie à métaux et d'un tournevis plat, ça marche !


lundi 4 avril 2011

Ça avance, ça avance...


Le montage est... toujours en cours ! Sur la photo ci-dessus, toutes les pièces sont montées, sauf les pédales et un élément mystère dont je vous laisse deviner lequel (allez, c'est facile).

Le problème de cette pièce, c'est qu'elle est très spécifique aux cadres Rockrider, en raison d'une taille particulière. Donc, je ne peux la trouver que chez Décathlon.
Mais il est possible de "tricher" à l'aide d'un adaptateur...

Une commande est donc lancée, mais en attendant un vrai test, on peut déjà bien apercevoir ce que va devenir très prochainement le Rockrider 5sp.

dimanche 3 avril 2011

Dernière ligne droite : le montage


Ca y est, on passe enfin à l'étape finale : le montage du tout !!
La photo ci-dessus est un aperçu du résultat attendu, notamment avec la fourche noire. Cela va montrer la pertinence ou le mauvais goût dans le choix de cette couleur.

Bien sûr, tout est subjectif, et il n'y a pas d'explication vraiment rationnelle quant au choix du noir, là où la couleur dominante est le blanc. En revanche, il y a eu un cheminement avant d'en arriver à cette conclusion.

En fait, l'introduction du noir est une rupture avec le blanc. Mais surtout, elle était incontournable, à cause des périphériques dont la couleur ne peut pas être choisie. C'est le cas en particulier des freins Avid Juicy 3, repris du Rockrider 8.1, et des moyeux.
Partant de ce constat, je me suis dit qu'on pouvait même mettre le noir plus en avant pour les périphériques, le cadre restant blanc (et orange... une couleur qui se marie aussi très bien avec le noir). D'où le choix des ténèbres pour la fourche.

Personnellement, une fourche blanche aurait été parfaite, mais j'aime beaucoup le résultat ici. Mais bien sûr, tout n'est qu'une affaire de goût. ;)

samedi 2 avril 2011

Avant le montage : petite photo de famille


Après moult aventures - plus ou moins - extraordinaires avec des bombes (de peinture...) en guest-stars, le cadre est poncé, apprêté, peint, repeint, décoré, verni. Je n'ai rien oublié, je crois ? Oui ? Non ?
Non, c'est bon, rien n'a été omis, et donc, on peut affirmer qu'il est enfin terminé !

Pour fêter ça, place à la photo de famille ! Voici, en image, l'ensemble des pièces qui vont équiper le 5sp. Les yeux les plus avisés et les plus affutés, tels des Sharingan, remarqueront une grande absente... mais je laisse planer le mystère quant à son identité. Sachez juste que son manquement est dû à quelques difficultés de ma part pour la trouver à bon prix, sa taille étant assez particulière.


Pour l'anecdote, quand j'étais gosse, j'ai toujours voulu faire une photo de composants groupés ainsi, en voyant les clichés commerciaux de Shimano. Seulement, à l'époque, je n'avais pas d'appareil et de toute façon, le VTT que j'avais était un entrée de gamme dont l'équipement n'aurait fait rêver personne.
Aujourd'hui, je réalise ce souhait... même si je crois que la fourche Spinner Grind par exemple est loin de faire rêver !! ;)

L'équipement ci-présent peut être décliné en quatre groupes : les éléments repris du 5.2 d'origine, ceux du 8.1, ceux qui ont été récupérés du 640, et des pièces achetées à part pour compléter ce qui manquait.
La liste est la suivante, et, je suis gentil, j'en ai profité pour tout peser histoire de satisfaire la curiosité des spécialistes (bon, c'est surtout ma propre curiosité que j'ai voulu satisfaire...) :
  - les éléments d'origine :
     * la fourche Spinner Grind (2191g)
     * les cuvettes du jeu de direction (102g avec les roulements)
     * l'ensemble potence + cintre (421g, avec la sonnette)
     * le dérailleur avant Shimano Tourney C050 (174g)
     * les pneus (non pesés)
  - les éléments issus du Rockrider 8.1 :
     * les leviers et étriers de freins Avid Juicy 3 (308+332=640g)
  - les élements issus du Rockrider 640 :
     * la chaîne SRAM PC830 (298g)
     * la cassette SRAM PG830 (298g... tiens, ça pèse le même poids que la chaîne !)
     * le dérailleur arrière Shimano Deore XT de 1998 (252g)
     * le pédalier Shimano STX-RC (753g)     * le boitier de pédalier Shimano BB-UN52 (317g)
     * les manettes Shimano STX-RC (356g avec câbles et gaines)
  - les petits nouveaux achetés pour l'occasion :
     * les roues à moyeux Shimano M475 sur jantes Mach1 Mx (1016g à l'avant, 1253g à l'arrière)
     * les disques Tektro (257g la paire... je vous laisse faire la division par 2 pour le poids unitaire... oui je sais, je suis sadique)
     * les roulements du jeu de direction (pesés avec les cuvettes)
     * les poignées (non pesées)
     * les guides-durite (non pesés)

Le total de la masse de toutes ces pièces est de 8784g hors pneus, chambres à air, et poignées.



Il était prévu à l'origine de récupérer le dérailleur avant du Rockrider 640 et les roues Rockrider Comp du 8.1, après changement de ces dernières par des nouvelles (sûrement des Shimano MT-65). Mais pour le premier cas, le dérailleur avant d'origine était dans un état des plus parfaits, et je trouvais dommage de ne pas l'utiliser. Pour le second, il y a eu un premier revirement qui m'a poussé à garder la roue arrière d'origine, car l'ancien propriétaire du Rockrider 5.2 avant changé cette dernière récemment et avait pris une Rockrider Sport Disc (parfaite pour l'utilisation des Avid Juicy 3 !) ; puis par la suite, comme je l'ai détaillé précédemment, le Trocathlon est passé par là et j'y ai trouvé une affaire en or sur la paire de roues finalement retenue.


Bon, trêve de discours, j'arrête de parler pour laisser la place aux photos (d'accord, j'avoue, en fait, c'est surtout parce que je suis pressé de passer au montage, donc je passe moins de temps à taper du texte... Et puis j'ai assez parlé comme ça !).

Peinture terminée... vraiment !


Et bien voilà : le cadre a été poncé, décapé, apprêté, peint de blanc, repeint de blanc, peint d'orange, esquinté, repeint, ré-esquinté, re-repeint, décollé, nettoyé... Après toutes ces péripéties, le voilà qui revêtit enfin sa couleur finale ! Il était temps ! Le projet commençait à traîner en longueur, l'air de rien. Heureusement que c'est un vélo d'appoint et que mon Rockrider 8.1 est là, sinon j'aurais été frustré de ne pas pouvoir pédaler.

D'ailleurs, que ceux qui ont peur du délai à prévoir pour réaliser une telle opération de peinture se rassurent : il faut vraiment avoir mon manque de bol et de temps pour que la durée se compte en semaines et non en jours.


Bref, maintenant que les couleurs sont apposées, le cadre est enfin prêt pour passer au... Ah, j'entends quelqu'un au fond de la salle qui "montage". Eh non ! Il ne s'agit pas de cette étape ! Le mot était en fait "vernissage" !
En effet, afin de protéger mon oeuvre contre le piratage les agressions extérieures, il est nécessaire de déposer un brevêt une couche de vernis.

Comme pour la peinture, le produit utilisé est destiné initialement au traitement des carrosseries automobiles. Dans ce domaine, les surfaces peintes étant exposées à l'air, la couleur et sa protection doivent être d'une qualité excellente, et en la matière, on ne peut pas dire que la peinture blanche utilisée ici, fabriquée par Auto-K, soit décevante. Bien au contraire, elle présente une réelle résistance et une qualité de finition surprenante. Je n'en attends donc pas moins du vernis, qui provient de Carlux.


Et encore une fois, aucune déception n'est à relever. Le vernis, trasparent et uniforme, couvre parfaitement la surface et propose une protection largement appréciable.
En revanche, et c'était prévu, le poids du cadre devrait partir à la hausse et comme pour l'apprêt, c'était nécessaire pour un travail de qualité.... Mais alors comment ça se fait que je le pèse à 1970g ?? J'ai essayé 3 fois, de la même manière que toutes mes précédentes pesées, et à chaque fois, je tombe sur ce chiffre ! Le vernis allège la peinture ? Etrange...

Bon, ne cherchons pas à comprendre : le poids du cadre de ce Rockrider 5sp peint et verni est de 1970g. Point.

vendredi 1 avril 2011

Peinture terminée... ? Pas encore !



Décidément, je n'ai pas de chance avec la peinture ! Après avoir récupéré la partie "acétonée", voilà que le cadre fait une mauvaise chute ! Conséquence : un petit éclat au dessus du tube supérieur ! Arrrgh....
C'est un éclat vraiment petit, mais extrêmement mal situé, car visible et au milieu de la peinture orange.

Bon, qu'à cela ne tienne : j'isole la partie à repeindre avec du scotch et je peins. Sauf qu'en retirant cette bande collante après l'opération, eh bien... j'entraîne de la peinture avec ! Et je me retrouve avec un éclat encore plus gros !!
(Oui oui, vous l'aurez compris, j'ai vraiment pas de bol... inutile de jouer au Loto)

Bref, j'isole à nouveau, j'apprête, je peins. Mais évidemment sous la nouvelle peinture, on devine parfaitement bien un creux, causé par la différence de surface imputable à cet éclat. Donc, je ponce autour du creux pour égaliser la surface, puis je repeins, puis je ponce à nouveau pour égaliser encore, puis je rerepeins.

La peinture : une question de patience !


Quand enfin j'en finis avec cette fichue peinture, je retourne à ma précédente tâche, soit... le nettoyage de la colle ! Ben oui, les apartés ne doivent pas faire oublier qu'il y a encore ce satané résidu de scotch à retirer !
Dans les épisodes précédents, on avait donc vu que l'acétone, produit qu'on utilise logiquement pour ce genre d'opération, est à proscrire car elle enlève aussi la peinture. Je demande donc conseil à mon magasin Leroy Merlin, qui me suggère le liquide vaisselle et l'eau chaude.

J'essaie de faire de la vaisselle sur VTT - nouvelle discipline à introduire aux JO - mais sans succès. Je cherche donc des idées sur Internet : selon différentes sources, l'eau écarlate fonctionne, mais d'une manière générale, n'importe quel dissolvant qui ne soit pas de l'agressivité de l'acétone peut enlever la colle sans toucher à la peinture.

C'est là que j'ai une illumination : j'ai en stock un nettoyant goudron pour voiture, dont le principe est de dissoudre les tâches collantes sans attaquer la peinture ! Exactement ce qu'il me faut !!
Je fais un test, et miracle !! Ca fonctionne !!! En plus, c'est un produit de marque distributeur ! Comme quoi...
(Pour ceux qui se posent la question, il était aussi efficace pour nettoyer les traces de goudron sur la voiture)


J'aspèrge le cadre de nettoyant goudron, je passe un coup de chiffon, et enfin j'obtiens une surface dénuée de colle !! Youpi, on va pouvoir passer à la suite !!