lundi 2 mai 2011

Premières impressions


Bon eh bien voilà : étant trop impatient pour attendre la libération des disques de frein Avid G2 par mon Rockrider 8.1, j'ai décidé de forcer un peu les choses en échangeant les modèles arrières des deux vélos. Le disque avant Tektro ne frottait pas trop dans l'étrier Avid Juicy 3, ce qui permettait de rouler un petit peu avec.
Ca laisse largement de quoi réaliser un petit essai préliminaire avec le Rockrider 5sp, pour vérifier la bonne tenue de ses composants, notamment la roue arrière (qui, pour rappel, avait un jeu qui nécessitait un resserrage de l'axe et du corps de roue-libre).

La mini-sortie sera réalisée sur route principalement, avec quelques portions dans la terre. Le but était de tester en premières impressions les performances pures du vélo et une route plate très roulante était idéale pour cela. Les portions en terre permettaient de constater le comportement en mode "tout terrain".


Sur les premiers tours de pédalier, l'ensemble ne déçoit pas : le Rockrider 5sp s'avère rouleur. On sent que la route se fait facilement avaler et que cela ne nécessite pas un effort conséquent. Le VTT est par ailleurs bien rigide et la stabilité est au rendez-vous.
Les relances sont très correctes, en partie grâce à des roues qui s'avèrent plutôt faciles à lancer. Des dernières présentent d'ailleurs une tenue plutôt rassurante, mais les pneus ne sont pas vraiment accrocheurs (pas grave : ça se change facilement).
Et puis, chose importante : l'axe de la roue arrière a parfaitement tenu ! Je savais bien que son ancien propriétaire avait mal fait les choses, en la remontant ! Il y a eu un léger jeu, corrigé ensuite. Mais dans l'ensemble, rien n'a bougé après quelques kilomètres de pédalage.

Sur cette taille L, ce qui correspond à un 19" pour les b'Twin Rockrider, la maniabilité est très correcte. Il répond agréablement aux changements de direction et s'inscrit avec une assez bonne précision dans les virages. Pour le moment, les passages d'épingles n'ont pas été testés, mais ce sera fait dans un prochain test terrain.

La bonne surprise vient du train avant : avec une fourche Spinner Grind plutôt lourde, je m'attendais à une direction pataude, mais il n'en a rien été. Elle n'en est pas pour autant vive, mais se place dans une moyenne correcte.


Aucune prise de court, bonne ou mauvaise, n'a été à relever pour la déjà très connue transmission, issue du Rockrider 640. Les 24 vitesses chapeautées par un ensemble de dérailleurs Shimano Deore XT et Tourney C050 passent avec précisions et douceurs sur une cassette SRAM PG830 et un pédalier Shimano STX-RC déjà éprouvés.
Le freinage ne souffre d'aucun grief, les Avid Juicy 3 étant efficaces comme il faut.

Au final, ce Rockrider 5sp s'annonce comme un bon VTT de randonnée sportive qui sera un agréable compagnon pour les sorties pas trop exigeantes. Par rapport au Rockrider 8.1, pas de surprise : il est en dessous sur tous les points. Mais dans l'absolu, il s'annonce plutôt satisfaisant.



mercredi 27 avril 2011

C'est fini !


Voilà ! Le Rockrider 5sp est enfin monté !
Bon, c'est vrai, depuis le début du projet, deux mois se sont écoulés... Entre les soucis de peinture, les pièces à commander, les problèmes de vis, tout n'a pas été rose. S'ajoute en plus le problème du disque Tektro trop large pour les étriers Avid, ce qui m'oblige à récupérer les disques de la filiale de SRAM qui étaient encore sur mon RR 8.1, et pour ce faire, il fallait des nouveaux disques, mais comme je comptais aussi changer de roues un jour pour des modèles Shimano à fixation Centerlock, je ne pouvais pas anticiper l'achat de disques sans procéder à l'acquisition des roues, et je ne voulais pas non plus utiliser les Tektro sur le 8.1 qui mérite du matos "noble" (sans faire injure aux Tektro, qui sont très bien), d'où recherche de nouvelles roues, recherche de nouveaux disques Centerlock, etc, etc...

Je me complique la vie, hein ? Que voulez-vous... Quand on est passionné... ;)

Je rassure tout de suite les plus sceptiques : normalement, on ne met pas deux mois à monter un VTT ! Sauf si on est maniaque comme moi. Donc, tout projet du type "RR 5sp" peut largement se terminer en une semaine ou deux.

Quoi qu'il en soit, la "bête" est enfin prête pour son petit baptême du terrain ! Il ne reste plus qu'à lancer le test. Rapport au prochain épisode...

dimanche 10 avril 2011

La coupe des vis


Il y a des jours comme ça où la seule chose qu'on trouve à dire est "Arrrrrrrrrgggghhh !!". Le jour où j'ai monté les disques Tektro est un de ceux-là.

Lors de la fixation des vis, les disques étant des modèles à 6 trous, je n'avais pas remarqué que l'une d'elle présentait une usure plutôt importante. Et elle n'était plus capable de résister qu'à une seule phase de vissage ou de dévissage par le tournevis en étoile.
Malheureusement, cela a donc signifié qu'une fois vissée, il était devenu impossible de la dévisser, le tournevis tournant dans le vide.

J'ai essayé plusieurs choses pour la retirer : l'utilisation d'une clé Allen de 4 (qui était finalement juste un poil trop large), l'utilisation d'une clé en étoile de 30 (trop grosse), l'utilisation d'un tournevis plat coincé entre les "parois" de la vis (ce qui m'a valu de tordre deux tournevis), un mouvement du disque qui entraînerait éventuellement la vis (mais le disque ne pouvait pas bouger)...
Finalement, après quelques jours à m'arracher les cheveux, et à quelques encablures d'une résignation, l'illumination me vint : et si je sciais la vis sur tout son diamètre pour utiliser un gros tournevis plat ?


Je me saisis d'une scie à métaux de 12, scie la vis en protégeant le disque (ce serait bête de l'abîmer), use d'un gros tournevis plat, et... Victoire ! La vis tourne !!
Il ne me reste plus qu'à la retirer et à la remplacer par une autre en meilleure état (que j'avais sous le coude).

Voilà, c'était la parenthèse "vis" : si vous aussi avez coincé une vis dans votre disque, munissez-vous d'une scie à métaux et d'un tournevis plat, ça marche !


lundi 4 avril 2011

Ça avance, ça avance...


Le montage est... toujours en cours ! Sur la photo ci-dessus, toutes les pièces sont montées, sauf les pédales et un élément mystère dont je vous laisse deviner lequel (allez, c'est facile).

Le problème de cette pièce, c'est qu'elle est très spécifique aux cadres Rockrider, en raison d'une taille particulière. Donc, je ne peux la trouver que chez Décathlon.
Mais il est possible de "tricher" à l'aide d'un adaptateur...

Une commande est donc lancée, mais en attendant un vrai test, on peut déjà bien apercevoir ce que va devenir très prochainement le Rockrider 5sp.

dimanche 3 avril 2011

Dernière ligne droite : le montage


Ca y est, on passe enfin à l'étape finale : le montage du tout !!
La photo ci-dessus est un aperçu du résultat attendu, notamment avec la fourche noire. Cela va montrer la pertinence ou le mauvais goût dans le choix de cette couleur.

Bien sûr, tout est subjectif, et il n'y a pas d'explication vraiment rationnelle quant au choix du noir, là où la couleur dominante est le blanc. En revanche, il y a eu un cheminement avant d'en arriver à cette conclusion.

En fait, l'introduction du noir est une rupture avec le blanc. Mais surtout, elle était incontournable, à cause des périphériques dont la couleur ne peut pas être choisie. C'est le cas en particulier des freins Avid Juicy 3, repris du Rockrider 8.1, et des moyeux.
Partant de ce constat, je me suis dit qu'on pouvait même mettre le noir plus en avant pour les périphériques, le cadre restant blanc (et orange... une couleur qui se marie aussi très bien avec le noir). D'où le choix des ténèbres pour la fourche.

Personnellement, une fourche blanche aurait été parfaite, mais j'aime beaucoup le résultat ici. Mais bien sûr, tout n'est qu'une affaire de goût. ;)

samedi 2 avril 2011

Avant le montage : petite photo de famille


Après moult aventures - plus ou moins - extraordinaires avec des bombes (de peinture...) en guest-stars, le cadre est poncé, apprêté, peint, repeint, décoré, verni. Je n'ai rien oublié, je crois ? Oui ? Non ?
Non, c'est bon, rien n'a été omis, et donc, on peut affirmer qu'il est enfin terminé !

Pour fêter ça, place à la photo de famille ! Voici, en image, l'ensemble des pièces qui vont équiper le 5sp. Les yeux les plus avisés et les plus affutés, tels des Sharingan, remarqueront une grande absente... mais je laisse planer le mystère quant à son identité. Sachez juste que son manquement est dû à quelques difficultés de ma part pour la trouver à bon prix, sa taille étant assez particulière.


Pour l'anecdote, quand j'étais gosse, j'ai toujours voulu faire une photo de composants groupés ainsi, en voyant les clichés commerciaux de Shimano. Seulement, à l'époque, je n'avais pas d'appareil et de toute façon, le VTT que j'avais était un entrée de gamme dont l'équipement n'aurait fait rêver personne.
Aujourd'hui, je réalise ce souhait... même si je crois que la fourche Spinner Grind par exemple est loin de faire rêver !! ;)

L'équipement ci-présent peut être décliné en quatre groupes : les éléments repris du 5.2 d'origine, ceux du 8.1, ceux qui ont été récupérés du 640, et des pièces achetées à part pour compléter ce qui manquait.
La liste est la suivante, et, je suis gentil, j'en ai profité pour tout peser histoire de satisfaire la curiosité des spécialistes (bon, c'est surtout ma propre curiosité que j'ai voulu satisfaire...) :
  - les éléments d'origine :
     * la fourche Spinner Grind (2191g)
     * les cuvettes du jeu de direction (102g avec les roulements)
     * l'ensemble potence + cintre (421g, avec la sonnette)
     * le dérailleur avant Shimano Tourney C050 (174g)
     * les pneus (non pesés)
  - les éléments issus du Rockrider 8.1 :
     * les leviers et étriers de freins Avid Juicy 3 (308+332=640g)
  - les élements issus du Rockrider 640 :
     * la chaîne SRAM PC830 (298g)
     * la cassette SRAM PG830 (298g... tiens, ça pèse le même poids que la chaîne !)
     * le dérailleur arrière Shimano Deore XT de 1998 (252g)
     * le pédalier Shimano STX-RC (753g)     * le boitier de pédalier Shimano BB-UN52 (317g)
     * les manettes Shimano STX-RC (356g avec câbles et gaines)
  - les petits nouveaux achetés pour l'occasion :
     * les roues à moyeux Shimano M475 sur jantes Mach1 Mx (1016g à l'avant, 1253g à l'arrière)
     * les disques Tektro (257g la paire... je vous laisse faire la division par 2 pour le poids unitaire... oui je sais, je suis sadique)
     * les roulements du jeu de direction (pesés avec les cuvettes)
     * les poignées (non pesées)
     * les guides-durite (non pesés)

Le total de la masse de toutes ces pièces est de 8784g hors pneus, chambres à air, et poignées.



Il était prévu à l'origine de récupérer le dérailleur avant du Rockrider 640 et les roues Rockrider Comp du 8.1, après changement de ces dernières par des nouvelles (sûrement des Shimano MT-65). Mais pour le premier cas, le dérailleur avant d'origine était dans un état des plus parfaits, et je trouvais dommage de ne pas l'utiliser. Pour le second, il y a eu un premier revirement qui m'a poussé à garder la roue arrière d'origine, car l'ancien propriétaire du Rockrider 5.2 avant changé cette dernière récemment et avait pris une Rockrider Sport Disc (parfaite pour l'utilisation des Avid Juicy 3 !) ; puis par la suite, comme je l'ai détaillé précédemment, le Trocathlon est passé par là et j'y ai trouvé une affaire en or sur la paire de roues finalement retenue.


Bon, trêve de discours, j'arrête de parler pour laisser la place aux photos (d'accord, j'avoue, en fait, c'est surtout parce que je suis pressé de passer au montage, donc je passe moins de temps à taper du texte... Et puis j'ai assez parlé comme ça !).

Peinture terminée... vraiment !


Et bien voilà : le cadre a été poncé, décapé, apprêté, peint de blanc, repeint de blanc, peint d'orange, esquinté, repeint, ré-esquinté, re-repeint, décollé, nettoyé... Après toutes ces péripéties, le voilà qui revêtit enfin sa couleur finale ! Il était temps ! Le projet commençait à traîner en longueur, l'air de rien. Heureusement que c'est un vélo d'appoint et que mon Rockrider 8.1 est là, sinon j'aurais été frustré de ne pas pouvoir pédaler.

D'ailleurs, que ceux qui ont peur du délai à prévoir pour réaliser une telle opération de peinture se rassurent : il faut vraiment avoir mon manque de bol et de temps pour que la durée se compte en semaines et non en jours.


Bref, maintenant que les couleurs sont apposées, le cadre est enfin prêt pour passer au... Ah, j'entends quelqu'un au fond de la salle qui "montage". Eh non ! Il ne s'agit pas de cette étape ! Le mot était en fait "vernissage" !
En effet, afin de protéger mon oeuvre contre le piratage les agressions extérieures, il est nécessaire de déposer un brevêt une couche de vernis.

Comme pour la peinture, le produit utilisé est destiné initialement au traitement des carrosseries automobiles. Dans ce domaine, les surfaces peintes étant exposées à l'air, la couleur et sa protection doivent être d'une qualité excellente, et en la matière, on ne peut pas dire que la peinture blanche utilisée ici, fabriquée par Auto-K, soit décevante. Bien au contraire, elle présente une réelle résistance et une qualité de finition surprenante. Je n'en attends donc pas moins du vernis, qui provient de Carlux.


Et encore une fois, aucune déception n'est à relever. Le vernis, trasparent et uniforme, couvre parfaitement la surface et propose une protection largement appréciable.
En revanche, et c'était prévu, le poids du cadre devrait partir à la hausse et comme pour l'apprêt, c'était nécessaire pour un travail de qualité.... Mais alors comment ça se fait que je le pèse à 1970g ?? J'ai essayé 3 fois, de la même manière que toutes mes précédentes pesées, et à chaque fois, je tombe sur ce chiffre ! Le vernis allège la peinture ? Etrange...

Bon, ne cherchons pas à comprendre : le poids du cadre de ce Rockrider 5sp peint et verni est de 1970g. Point.

vendredi 1 avril 2011

Peinture terminée... ? Pas encore !



Décidément, je n'ai pas de chance avec la peinture ! Après avoir récupéré la partie "acétonée", voilà que le cadre fait une mauvaise chute ! Conséquence : un petit éclat au dessus du tube supérieur ! Arrrgh....
C'est un éclat vraiment petit, mais extrêmement mal situé, car visible et au milieu de la peinture orange.

Bon, qu'à cela ne tienne : j'isole la partie à repeindre avec du scotch et je peins. Sauf qu'en retirant cette bande collante après l'opération, eh bien... j'entraîne de la peinture avec ! Et je me retrouve avec un éclat encore plus gros !!
(Oui oui, vous l'aurez compris, j'ai vraiment pas de bol... inutile de jouer au Loto)

Bref, j'isole à nouveau, j'apprête, je peins. Mais évidemment sous la nouvelle peinture, on devine parfaitement bien un creux, causé par la différence de surface imputable à cet éclat. Donc, je ponce autour du creux pour égaliser la surface, puis je repeins, puis je ponce à nouveau pour égaliser encore, puis je rerepeins.

La peinture : une question de patience !


Quand enfin j'en finis avec cette fichue peinture, je retourne à ma précédente tâche, soit... le nettoyage de la colle ! Ben oui, les apartés ne doivent pas faire oublier qu'il y a encore ce satané résidu de scotch à retirer !
Dans les épisodes précédents, on avait donc vu que l'acétone, produit qu'on utilise logiquement pour ce genre d'opération, est à proscrire car elle enlève aussi la peinture. Je demande donc conseil à mon magasin Leroy Merlin, qui me suggère le liquide vaisselle et l'eau chaude.

J'essaie de faire de la vaisselle sur VTT - nouvelle discipline à introduire aux JO - mais sans succès. Je cherche donc des idées sur Internet : selon différentes sources, l'eau écarlate fonctionne, mais d'une manière générale, n'importe quel dissolvant qui ne soit pas de l'agressivité de l'acétone peut enlever la colle sans toucher à la peinture.

C'est là que j'ai une illumination : j'ai en stock un nettoyant goudron pour voiture, dont le principe est de dissoudre les tâches collantes sans attaquer la peinture ! Exactement ce qu'il me faut !!
Je fais un test, et miracle !! Ca fonctionne !!! En plus, c'est un produit de marque distributeur ! Comme quoi...
(Pour ceux qui se posent la question, il était aussi efficace pour nettoyer les traces de goudron sur la voiture)


J'aspèrge le cadre de nettoyant goudron, je passe un coup de chiffon, et enfin j'obtiens une surface dénuée de colle !! Youpi, on va pouvoir passer à la suite !!

lundi 28 mars 2011

Zoom sur les nouvelles roues


Un second aparté pour parler des... roues !
Pourquoi s'attarder sur les roues en particulier ? Tout simplement parce qu'elles ont une histoire qui a de quoi intéresser les amateurs. ;)

(Sous-entendu : ça peut ne pas être intéressant, je vous préviens tout de suite !! :p)

Il s'agit de roues à moyeux Shimano M475 compatibles freins à disques et montés sur des jantes Mach1 Mx double-parois et oeuillets.
La première particularité, c'est qu'elles ont été trouvées au Trocathlon, dans un état des plus splendides. Pour ceux qui ne connaissent pas, le Trocathlon est le système de dépôt-vente organisé ponctuellement dans l'année par Décathlon.
En ce qui concerne ces roues, moyeux et jantes sont nickels ! Aucun voilage n'est à signaler, et les seules rayures sont celles des patins de frein causés par les étriers V-Brake. Et si le prix était déjà ultra-compétitif, il était encore plus attractif avec les 20% de réduction concédés par Décathlon le dernier week-end du Trocathlon. Bref, une affaire en or, dont la présence de fins filaments de toile d'araignée trahissait un long moment passé au placard !

Je remarquais bien l'attache-rapide de la roue arrière, qui n'était pas celui d'origine contrairement à celui de la roue avant, mais qu'importe.

Impatient, je les nettoie et les monte sur mon RR 640 pour un essai rapide. Première déconvenue : le corps de roue libre a un jeu. Il est certainement mal serré. Normalement, ça n'a pas d'impact réel sur une sortie très courte, donc je décide de sortir ce 640 "hybride" quand même. Et là, c'est le drame...
Après à peine 10m, la roue arrière se bloque, puis un bruit de casse se fait entendre, et je vois l'attache rapide voler sur le côté gauche !
En fait, l'écrou extérieur droit (côté roue-libre) était mal serré ; avec la rotation de la roue, l'écrou intérieur droit, en contact avec les roulements, s'est serré, a bloqué l'axe du moyeu et ce dernier a fini par tourner avec la roue... ce qui a desserré l'écrou extérieur qui s'est alors déplacé vers le bord de l'axe, tirant sur l'attache-rapide, ce qui l'a brisé.

(Vous n'avez pas tout suivi ? C'est pas grave...)


Donc, il faut juste retenir que l'axe du moyeu arrière était mal serré. Et d'un coup, j'ai compris pourquoi les attaches-rapides étaient différents sur cette paire de roues, pourquoi cette dernière trainait au fond du garage, et pourquoi elles étaient affichées si peu cher : l'ancien propriétaire a tout simplement cherché à se débarrasser de ses roues encombrantes qu'il pensait défectueuses !

Je vois le scénario d'ici : l'axe s'est desserré et le moyeu présentait un jeu, donc l'ancien propriétaire le démonte, le regraisse - ce qui explique la grosse quantité de graisse sur tout l'axe - et le remonte mais le fait mal. Il replace la roue sur son VTT, roule avec, et casse son attache-rapide. Il resserre donc le tout, remet une attache, et le refile au Trocathlon. Malheureusement, c'est le genre de truc qui ne se serait pas remarqué sans vérifier directement l'axe et sans rouler avec... et j'ai fait immédiatement la seconde chose. :(

Bon, dans les faits, ce n'est pas grave, il me suffit de resserrer correctement le tout. Et fort heureusement, j'ai les outils pour ça (contrairement, je pense, à l'ancien propriétaire). Je commence par démonter le tout, y compris le corps de roue-libre, pour une vérification de l'état du moyeu. Par chance, je n'ai roulé ni beaucoup ni fort, et la graisse était abondante. Du coup, les pistes sont en excellent état, sans rayure. Ouf !

Je regraisse donc toutes les parties en contact avec une autre, et les billes, puis entame le remontage en serrant bien fort d'une part le corps de roue-libre et d'autre part les deux écrous de droite l'un contre l'autre.


Cette fois, l'axe est bien fixé. Une vérification rapide permet de constater qu'il est bien monté. Le moyeu est dégraissé, nettoyé, regraissé, et le corps de roue-libre ne présente pas le moindre jeu : la roue est fin prête pour le Rockrider 5sp !

jeudi 24 mars 2011

Adieu mon Rockrider 640...


Profitons du temps de séchage de la peinture rattrapée pour faire un aparté...
(Décidément, je profite beaucoup des temps de séchage...)

Je vous présente mon vieux Rockrider 640, qui est arrivé en fin de carrière, remplacé par mon Rockrider 8.1. Il sera donc mis au rebut après 12 ans de bons et loyaux services.

Acheté en 1998, il s'agit du premier vrai VTT que j'ai eu en ma possession. Il s'agit également d'un vélo acquis complètement en pièces détachées et donc entièrement monté et customisé par mes soins.
Pour ce faire, j'ai commencé par me procurer le cadre chez Décathlon, au SAV. Puis je l'ai équipé avec des pièces neuves, au gré des promotions rencontrées ici et là, mon budget n'étant pas illimité, complétées par des pièces encore bonnes (car achetées peu de temps avant) issues de mon précédent VTT (que j'avais déjà commencé à customiser).

Au final, ce cadre en acier Cr-Mo triple butted était équipé comme suit :
  - freins Tektro V-Brake (récupérés)
  - dérailleur arrière Shimano Alivio (récupéré)
  - dérailleur avant Shimano Deore LX (neuf)
  - manettes Shimano Alivio (récupéré)
  - pédalier Shimano Alivio (neuf)
  - cassette et chaîne Shimano IG-50 7v (récupérées)
  - roues à moyeux Shimano Alivio et jantes Wolber (récupérées)
  - potence Aheaset Streak-X (neuve)
  - cintre... Topbike (neuf)

(Oui oui, vous avez bien lu "Topbike" quelque part, ce n'est pas une hallucination : c'était un cintre droit en aluminium bradé à 1,5€, soit 10 francs à l'époque, trouvé à une période où les cintres relevés commençaient à s'imposer ; et vu que je voulais absolument un cintre droit, j'ai sauté sur l'occasion)


Pour la petite histoire, les roues étaient montées à la main, puisque j'ai profité d'une liquidation chez Go Sport qui cherchait à se débarrasser de jantes dont personne ne voulait, car forcément, monter une jante sur un moyeu est relativement compliqué. Mais à 3€ les deux jantes alu double-parois, j'ai bien voulu relever le défi, et le vendeur de Go Sport était plutôt content de les voir enfin partir. :p

2 ou 3 ans plus tard, il a connu une seconde jeunesse, grâce à un magasin Go Sport (un autre) qui bradait de façon très remarquable un pédalier et des manettes Shimano STX-RC. L'occasion de passer en 3x8 vitesses était trop belle, et ce RR 640 a donc pu évoluer vers la forme qu'il a aujourd'hui, avec des roues à moyeux SRAM 5.0 et jantes Mavic XC221, un dérailleur arrière Shimano Deore XT, et une cassette et une chaîne Shimano HG-50, depuis remplacées par un ensemble SRAM PG830 et PC830.


La métamorphose a d'ailleurs été significative, avec un VTT qui relance mieux, une transmission plus agréable, et un rendement largement amélioré.

Depuis, il n'a jamais vraiment changé, sauf pour la cassette et la chaîne qui s'étaient usées en 2009.

Ce 640 était un VTT performant et confortable, mais aujourd'hui, il est dépassé par le Rockrider 8.1. Ne souhaitant pas non plus garder un second VTT qui ne me servirait à rien, j'avais déjà dans l'idée de le rebuter, mais son cadre est une relique que je souhaitais garder et ses composants sont dans un état excellent et peuvent encore servir (surtout la cassette et la chaîne qui n'ont qu'un an et demie de vie).

Le projet Rockrider 5sp tombait à pic : il va être possible de recycler l'équipement de feu mon RR 640. Car il y a beaucoup à ré-utiliser, peu de composants ayant subi une usure réellement importante. En particulier, la cassette et la chaîne n'ont qu'un an et seulement quelques centaines de kilomètres dans les dents.


Avant ça, j'ai tenu à faire un dernier tour avec, comme une sorte de baroud d'honneur. Et ma première réaction a été "Mais comment j'ai pu rouler tout ce temps dessus ??". :)
Le Rockrider 640 "Custom" n'est pas un mauvais VTT en soi. Mais ses qualités dynamiques ne soutiennent pas la comparaison avec le Rockrider 8.1. Sa géométrie, moins sloping, rend le vélo moins rigide, et de fait, le rendement est en retrait malgré un poids à son avantage, fourche rigide oblige. En outre, son comportement est bien moins nerveux et, en comparaison, on a l'impression qu'il y a de l'énergie au pédalage qui se trouve absorbée, comme si le vélo pompait.
Ceci dit, cette caractéristique moins inclinée de la géométrie du cadre devait permettre un confort accru... mais la suspension du RR 8.1 permet de gommer cette différence, et même de faire prendre l'avantage au petit dernier sur ce plan. Les passages sur terrains très irréguliers sont en effet très rudes pour les bras sur le 640, tandis que le 8.1 les avale sans broncher.


Le cintre, court, permet un guidon très direct... mais moins maniable. Rien de choquant dans l'absolu, mais une comparaison avec le RR 8.1 est frappante.
Et le freinage, en V-Brake, est bien entendu largement dépassé par les étriers hydrauliques à disques.

La transmission est également en retrait, mais son fonctionnement typé Shimano est très différent du SRAM X7 présent sur le RR 8.1. Malgré tout, si les 27 vitesses de ce dernier sont réellement bienvenues, la transmission moyen de gamme de "l'ancien" n'a rien à réellement se reprocher, et malgré le pignon en moins sur la cassette (transmission 3x8v), on trouve aisément le rapport le plus adapté à la situation rencontrée, et le passage de vitesse est efficace et onctueux. Elle fera à coup sûr le bonheur du 5sp.

Au final, si le Rockrider 640 de 1998 est arrivé en fin de vie, dépassé par un Rockrider 8.1 plus récent, mais surtout plus nerveux, plus maniable, plus confortable et plus roulant, ses composants, loin d'être usés, permettront de donner vie au 5sp.

mercredi 23 mars 2011

Peinture terminée ! Ou presque...


Ca y est  ! Après bien des péripéties, de la peinture qui coulait, des petits endroits ici et là qui manquaient d'orange, le cadre est enfin peint !!
Et voilà donc ce que ça donne une fois l'ensemble "dé-momifié" : un mélange subjectivement très joli de blanc et d'orange.

Initialement, j'avais prévu le même design, mais avec du noir à la place du blanc. Mais je voulais introduire une troisième couleur avec la fourche et les périphériques tels que le cintre, la potence et même les freins et la transmission. Or, si j'aurais pu repeindre aisément la fourche, ce n'était pas le cas du reste de l'équipement, qui doit donc rester noir (notamment les freins).


Donc, soit je faisais un vélo tout noir et orange, ce qui faisait trop sombre à mon goût, soit j'introduisais le blanc sur le cadre.
Et au vu du résultat, je ne le regrette pas.

Par contre, gros souci : le scotch a laissé des traces de colle sur tout le cadre ! Pire, le décoller a fait de la poussière de peinture orange, celle dont il s'était imprégné, et elle s'est évidemment accrochée à la colle, sinon c'était pas drôle !


J'ai donc tenté l'opération "nettoyage", et les produits ménagers n'arrivant à rien, j'ai tenté... l'acétone ! Mauvaise idée : la peinture part également !! Dans mon malheur, j'avais utilisé l'acétone sur une petite zone-test avant... mais la peinture est quand même à refaire sur cette partie. Dommage...

dimanche 20 mars 2011

La fourche II : le retour de la peinture


Encore une fois pour profiter du temps que laisse la phase de séchage de la peinture sur le cadre, on va retourner s'occuper de la fourche. Rappelez-vous : hier, elle était décapée, après une vaine tentative de démontage.

Aujourd'hui, la tentative de démontage n'étant pas devenue moins vaine en une nuit, tant pis, on passe à la peinture !!

Bon, honnêtement, cette fourche ne donne pas tellement envie de s'en occuper plus que cela : lourde, même plus que le cadre lui-même, la seule chose pour laquelle elle motive, c'est de chercher de quoi la remplacer.
D'ailleurs, initialement, il était prévu que la Rock Shox Tora de mon Rockrider 8.1 vienne prendre sa place. Malheureusement, sur ce cadre en taille L, le pivot nécessitait d'être coupé à 19,5cm ; or, la Tora, sur un cadre en taille M, l'était à 17,5. Pas moyen, donc, de l'utiliser. Sauf si je trouve quelqu'un pour m'échanger ma Tora coupée à 17,5cm contre une autre Tora coupée à 19,5cm ou plus, voire pas coupée du tout.

Bref, pour l'instant, faute de mieux, on va quand même s'occuper de cette Spinner Grind d'origine. Mais il s'agira surtout d'un bon coup de balai, de peinture, et, au final, de lubrifiant.

Plus tard, franchement, si je peux trouver au moins une Suntour, voire une Rock Shox pas chère...


Du coup, la fourche étant décapée, on peint, donc. On n'hésite pas sur les fourreaux et le T, et on obtient cette fourche d'un noir brillant plutôt réussi. Ça promet pour la suite !!

Ouuuuh, j'entends encore télépathiquement les gens crier au scandale et se demander ce que je vais faire avec une fourche noire au milieu d'un jeu de direction orange, et d'un cadre moitié blanc. Ben, moi, je visualise la chose... Y'a plus qu'à attendre de voir le résultat. :p

Passage de la seconde couleur : la peau d'orange


Une fois le cadre emmitouflé, il est prêt à recevoir sa seconde couleur : le orange ! Là, il n'y aura pas deux couches, une seule suffira. Donc, on s'applique dès le départ à faire une couche épaisse. Et malheureusement, ça a fait une coulure... Bon, pas de panique, il est possible de régler ça en un rien de temps, mais il faut attendre que la peinture sèche.


Puisque j'avais la peinture orange dans les mains, j'en ai profité pour peindre également le collier de tige de selle et le jeu de direction. Et, là, je vous ai donc spoilé une partie des touches esthétiques que j'avais prévues RR 5sp. :p
Aaah, j'entends déjà télépathiquement ceux qui se demandent où je veux en venir avec ce orange sur ces parties normalement noires et qui crient au scandale avec un choix aussi douteux. A vrai dire, moi aussi j'ai, pour le moment, quelques doutes : j'aurais préféré les laisser noires. Mais j'ai imaginé la chose en orange, je l'ai schématisée et couchée sur papier, et ça m'a inspiré. Il n'y a plus qu'à voir si la réalité confirme ou infirme mes impressions...


Bref, maintenant que le orange est passé, il n'y a plus qu'à attendre que ça sèche...

La peinture toujours : c'était pas terminé ?


Après tout ce temps passé sur la fourche, laissons-la un peu de côté et revenons sur le cadre.

L'apprêtage, c'est fait ; la première couche de peinture, c'est fait ; la seconde couche de peinture, c'est fait ; alors maintenant, ça y est, le cadre est prêt à être monté !
Bon, on fixe la fourche, on met les roues, on... Euhh... Eh, mais pourquoi le cadre est tout emmitouflé dans du papier journal, là ???

Ah oui, la phase de peinture n'est en fait pas terminée !! Donc, pour en finir avec, on va recouvrir le cadre de papier journal et de scotch.

Pour quoi faire, vous demandez-vous ? Réponse dans les messages suivants... Car, là, je n'ai pas le temps de l'expliquer : il est l'heure pour moi d'aller faire un tennis. Eh oui, j'ai une vie en dehors de la peinture sur cadre. :p
(Nan, bon, en fait, c'est juste pour faire durer le suspense...)

samedi 19 mars 2011

La fourche : décapage


Pendant que la seconde couche de peinture blanche sèche, on va s'occuper de la fourche.
Déjà, elle a besoin d'un bon coup de peinture, parce que, comme le cadre, elle a subit les affres du délaissement. Et puis, surtout, elle ne peut pas rester dans sa couleur d'origine ; j'ai d'autres plans pour elle.

Donc, comme pour le cadre, première chose : on décape !
Sauf que, bon, le décapage de la fourche encore montée n'est pas très très pratique. Et comme de toute façon, il faut la démonter pour inspecter et nettoyer l'intérieur...

(Bon, ok, j'aurais pu la démonter dès le départ...)

Seulement, le démontage est une horreur de quasi-impossibilité ! J'y ai passé tout l'après-midi sans pouvoir séparer les plongeurs des fourreaux ! Las, j'ai laissé tomber pour aujourd'hui, et j'ai fini le décapage fouche montée.


Bah, ça donne quand même quelque chose. On pourra peut-être entamer l'apprêtage demain, qui sait ?

La peinture, encore : seconde couche de blanc


La première couche est appliquée et elle est maintenant sèche. Place à la seconde couche !

Cette fois, aucune légèreté ne sera de mise, on attaque la touche finale et la peinture devra être parfaite à la fin. On attend donc une surface bien lisse et bien couverte.
Donc, on y va comme un bourrin... mais pas trop quand même, parce que c'est un coup à se retrouver avec une peinture qui coule.


Bref, c'est parti : pssssssshhhhhh, psshhhhhh, pssss.... prrr... ppp... p... Argh !!! A peine ai-je peint les haubans et les bases que je me retrouve à court de peinture !!! Bon sang, la première couche était si vorace ??

Bon, bah... Je n'ai pas d'autre choix que d'aller acheter une seconde bombe...


Quelques heures plus tard, me voilà délesté de quelques euros sur mon compte en banque, et j'attaque enfin réellement la peinture ! Cette fois, donc, point de légèreté, il est impératif d'avoir une peinture épaisse et finale.

L'opération terminée, le résultat est plutôt agréable à l'oeil, pour un travail amateur. Ce blanc est d'une qualité très satisfaisante et paraît solide et accrochée. Ce RR 5sp commence vraiment à ressembler à quelque chose !
Bon, certains trouveront qu'il y a trop de blanc... Mais attendez un peu ! La suite devrait arranger ça...

Dernière chose avant : le passage sur la balance !
En l'état, le cadre pèse 1980g. C'est un peu lourd s'il était agit d'un cadre XC perf', mais c'est une valeur largement honorable pour un cadre sport en taille L !



dimanche 13 mars 2011

La peinture : première couche de blanc


Cette fois, c'est la bonne : le cadre est enfin prêt pour la peinture ! Bien évidemment, on part sur deux couches, pour la résistance et l'uniformité de la couverture. Donc, ici, c'est de la première couche dont il est question.

Pour la réalisation, nul atelier de peinture ni de pistolet : au vu de mes moyens, ce sera peinture à la bombe sur balcon. :)


Après le passage de la première couche, la peinture n'est pas encore uniformément répartie, et on trouve des endroits où elle est moins épaisse et où on devine la couleur grise de l'apprêt. Rien de très grave, néanmoins : le but était surtout de couvrir sommairement la totalité du cadre, même avec une couche fine, et la couverture totale et épaisse sera travaillée lors de la seconde couche.


En tout cas, cela n'empêche pas de commencer à admirer la blancheur de cette peinture... qui ne ressemble pas encore à grand chose. ;)
Surtout, ça n'empêche pas de passer à la balance quand la peinture a suffisamment séché. Et là, surprise : elle affiche 1910g. On rappelle que le cadre apprêté pesait 1903g. Soit j'ai trouvé une peinture qui pèse 7g, soit je me suis trompé quelque part... Pourtant, j'ai bien effectué mes pesées en procédant de façon identique et avec la même balance. Curieux...

Pour finir, une petite anecdote : la peinture a été réalisée en pleine nuit, avec un éclairage très moyen... Et mon voisin s'est étonné d'entendre des "pssshit" et des "cloc cloc cloc", tout en sentant une odeur de peinture en bombe pendant sa pause clope. Maintenant, je suis grillé... :)